L'ONPP partenaire d'une campagne nationale d'information sur l'ostéoporose

L’Association Française de Lutte Antirhumatismale (AFLAR) lance dès septembre 2016 sur son site (www.aflar.orgune grande enquête inédite auprès des patients souffrant d’ostéoporose pour faire le point sur une pathologie fréquente, silencieuse et encore mal connue du grand public. Sous-estimée, jugée peu grave, en manque de prévention, de dépistage précoce (avant fracture) et de prise en charge adaptée, l’ostéoporose touche pourtant 1 femme sur 3. Face à ce constat, l’AFLAR se mobilise avec son collectif dont l'Ordre national des pédicures-podologues fait partie, l’Alliance Nationale Contre l’Ostéoporose, en lançant les premiers Etats Généraux de l’ostéoporose pour réaliser un véritable état des lieux des besoins et attentes des patients mais aussi des différents acteurs impliqués dans la prise en charge de l’ostéoporose.

 

Patients, Vous souffrez d’ostéoporose ?
Elle a été diagnostiquée à la suite d’une fracture ou d’un examen médical ?
Vous pensez que l’ostéoporose est un véritable problème de santé, encore sous-estimé ?

Participez à cette enquête en ligne sur le site de l’Association Française de Lutte Antirhumatismale (AFLAR)

 

Rôle du pédicure-podologue dans la prise en charge de l'ostéoporose

 Le rôle du pédicure-podologue dans la prise en charge de l’ostéoporose est :

  • d’une part préventif puisque, par ses traitements sur les douleurs de pieds et sur certaines anomalies orthopédiques, il lutte contre l’un des facteurs favorisant la maladie : l’absence d’activité physique,
  • d’agir sur certains facteurs augmentant le risque de chute donc de fractures,
  • une participation à l’éducation thérapeutique du patient en vue de motiver l’activité physique.

 Facteur favorisant l'ostéoporose :

L’absence d’activité physique :

Cette activité physique, quel que soit l’âge, doit être facilitée par la prise en charge des problèmes de pieds douloureux. Rappelons que ces douleurs nociceptives interfèrent sur la transmission des informations de proprioceptivité permettant le bon équilibre d’un individu. En même temps, il est évident que des douleurs de pieds n’encouragent pas à chausser les baskets pour courir, marcher, jouer au tennis.

Le pédicure-podologue a donc la possibilité d’intervenir par sa panoplie de traitements (soins, orthonyxie, orthoplastie, orthèses plantaires) sur les formations de callosités douloureuses, les ongles incarnés ou en voix de l’être, les affections mycologiques, les anomalies de la marche etc.

 Facteurs favorisant le risque de fractures

  • Les troubles orthopédiques sont en partie à l’origine des chûtes. Le pédicure-podologue a la charge de faire un examen clinique de la marche et de la statique, d’en relever les anomalies afin de proposer des traitements ou compensations par tous moyens d’appareillages à sa disposition.
  • L’évaluation de l’équilibre, de la marche et du risque de chute doit être réalisée par le pédicure-podologue : test d’équilibre unipodal, test d’antériorisation active, manœuvre de Romberg, test de Tinetti, test « timed up and go », relever périmètre et vitesse de marche.
  • Il doit informer le médecin généraliste, le kinésithérapeute et l’ergothérapeute le cas échéant afin qu’ils intègrent l’avis podologique dans leur stratégie de traitement.

 Education thérapeutique du patient

 Le pédicure-podologue doit expliquer, encourager, faciliter l’exercice physique car ses bienfaits sont nombreux :

  • préserver la mobilité et l’équilibre,
  • prévenir les chutes,
  • ralentir la perte de masse osseuse,
  • réduire les douleurs causées par une fracture.

 

Pour rappel, les divers types d’exercices recommandés sont :

  • les exercices des articulations portantes : la course à pied, des sauts, le tennis et les sports d’équipe,
  • les exercices contre résistance qui consistent à déplacer des objets ou son propre corps de sorte à produire une résistance. On peut s’exercer avec des poids et haltères, mais on peut aussi pratiquer du jardinage pour le même type de résultat,
  • Les exercices visant à améliorer l’équilibre, comme le tai-chi par exemple peuvent aider à prévenir le risque de chute.

 Pour en savoir plus :